Un titre de séjour « métiers en tension » est proposé par le gouvernement afin de faciliter l’insertion professionnelle et la régularisation de certains travailleurs immigrés. La solution viable pour certains opposants c’est la revalorisation des salaires. Pour la Dares, direction des études et des statistiques qui dépend du Ministère du Travail, selon une note publiée en 2021 qui recense le top 30 des métiers en tension, les trois-quarts du classement sont des métiers du BTP et de l’industrie. Les autres métiers concernent les informaticiens ou encore les infirmiers. Ces secteurs sont en tension, car ils se retrouvent face à un vivier réduit de main d’œuvre. De plus, ils recrutent intensément, mais ces métiers requièrent des formations spécifiques. Les facteurs de tension sont aussi la précarité de l’emploi, les conditions contraignantes ou encore l’inadéquation géographique. « Les salaires ne peuvent pas tout expliquer (…). L’essentiel des métiers en tension sont des métiers pour lesquels il y a un problème de formation », commente Dorian Roucher, sous-directeur emploi et marché du travail à la Dares. Et vous ? Dans votre métier, c’est comment ? Avez-vous mis en place un baby-foot ou des séances de yogas
Mobilisez-vous les dispositifs de formation pour recruter ou cherchez-vous uniquement des salariés formés et immédiatement opérationnels ?
Pouvez-vous mettre en avant des avantages en termes par exemple de frais de santé, de prévoyance, de retraite (article 83), d’activités sociales et culturelles de votre CSE, d’intéressement aux résultats ou à la performance de l’entreprise, de participation, de plans d’épargne? Pourtant tous ces dispositifs bénéficient d’exonérations de cotisations sociales …